Bienvenue à vous

Amis, famille, collègues, inconnus,

Nous vous invitons à partager sur ce blog un doux moment de rêverie, où que vous soyez, détendez-vous, lisez-nous, et profitez de cette jolie évasion...

mardi 26 juillet 2011

Enfin des détails!!!

Bonjour à tous,

Je n'ose y croire, un accès au net pas cher avec un ordi qui fonctionne! c'est merveilleux!
Pour info, je mets parfois seulement 4 lignes car le fais depuis mon telephone, et c'est bien compliqué, alors c'est histoire de dire que nous allons bien!


Lors de notre dernier message, nous suions à grosses gouttes en levant le moindre petit doigt, car le mercure était à 33 degrés.....!!
Les discussions avec les locaux nous ont donc dissuadé de poursuivre la route vers le sud, nous avons donc choisi de remonter en Aubrac puis dans le Cantal pour cet hiver. On peut dire que nous ne sommes pas déçus pour ce qu'il s'agit des températures, pour sur, nous avons rangé nos chapeaux et la creme solaire, et retrouvé nos manteaux et capuches, au moins , on peut manger du beurre tous les jours (enfin.. pour en trouver du salé ici c'est pas gagné, alors quand on sale notre beurre, les gens nous regardent bizarre!).

Les p'tites pauses sur St Jacques

Quand il n ya pas à manger, il faut faire paitre Coco au bord des routes...

Mais où est Onyx?
En repartant du dernier village, nous nous sommes donc arrêtés chez Agnès et Sébastien dans leur jolie maison de campagne (nous les saluons et merci beaucoup pour le petit mot). Accueillants comme tout, ils nous ont desaltérés avec apéros, diner à la bonne franquette, douche et dodo dans leur séchoir à châtaignes, jolie petite maison en pierre ou on faisait sécher les chataignes, rien que pour nous... Cette halte est tombée à pic, un jour si chaud, ou nous n'avons pu redémarrer qu'à 17h sous 32 degrés, les sabots d'Onyx laissant des traces sur le goudron fondu.....

Redémarrage le lendemain matin, debout 6h pour marcher au frais, le café d'Agnès coulait déja, long petit déj tous les 4 à refaire le monde, finalement Agnès fait le début du sentier pour aujourd'hui avec nous. Beaucoup des gens que nous rencontrons ont envie de marcher un petit bout avec nous mais le quotidien fait qu'ils ne sont pas forcément disponibles, Agnès a donc été la première!! C'était un beau partage, conclu par un gouter (bah, il est deja 10h!!), dans le joli village de Belcastel.



Alignement parfait....!

Vraie oasis pour Onyx au milieu d'un paysage tout sec..

Pause dans les hauts de l'Aveyron


La suite du chemin est.. compliquée, mal balisée, on se perd, on voit des serpents (Mat me maintient que ce sont des lézards verts, mais moi je suis sure quec'était bien plus gros!) ,
A l'heure où je vous parle ces souvenirs de grandes chaleurs sont si loin!
Et nous nous arrêtons vers 12h30 car il refait + de 30 degrés et des orages sont annoncés pour l'a-midi. Nous voici donc dans un champ à vaches à l'abri,.. de notre tente seulement... Et l'orage arrivera qu'à 20h pendant 2h, pas très cool, la petite mamie d'a coté, passée 3 fois devant notre tente avant, ne cessait de nous dire "ici, il pleut jamais, ça tourne autour de nous, amis jamais sur nous, et puis, la baromètre est sur soleil", tu parles oui!!! Quelqu'un lui a trafiqué son baromètre, celui que je regardais avec mon père durant toute mon enfance ne s'est jamais trompé!

La nuit passe, et le lendemain c'est énorme pluie! Les aveyronnais ne cessent de nous dire qu'il ne pleut pas, nosu n'avons pas vu un paysage aussi vert et autant de pluie depuis notre départ! Sauf que la pluie du lendemain n'est arrivée qu'à 10h30 et que nous, nous avions tout remballé dès 10h.............
Je rappelle que tout remballer nous demande + d'1h et de nombreuses contorsions physiques entre le pliage du matos, la tente etc... La bouche en coeur, prêts à prendre le petit déj, des trombes d'eau s'abbatent sur nous avec pas un seul coin pour s'abriter, seule possibilité: la mangeoire à vaches............

Allez hop!!! Heureusement c'était un grande mangeoire, alors nous voila recroquevillés tous les 2 à boire notre thé, comme miséreux, en priant (enfin, façn de parler!) que ça cesse!
Au bout de 20 min d'une pluie battante, mon courageux chéri courts jusque chez la mamie, pour lui signaler qu'il pleut beaucoup (elle n'avait pas remarqué!! hihi!), et demander l'hospitalité un deuxième jour. Pas de problème. Nous redéballons donc tout notre matos, et sommes de nouveau dans notre tente dans nos duvets parce qu'il caille, il est 12h et une bonne journée de repos forcé nous attend............!! (Mais on est un peu fainéants et on a des bouquins alors on aime bien!). Notre petite mamie aura pitié de nous à 17h et nous invitera à boire un café bien chaud chez elle (youpi!!), pendant lequel nous échangeons tous les trois de la vie, de sa vie, de l'éducation, de la violence, de sa lecture de la société actuelle avec ses déviances etc.. Nous avons beaucoup appris d'elle, pas tout bien sur, nous évitons de parler trop politique!


Nous voici au 14 juillet, Onyx a brai toute la nuit nous réveillant constamment, en symbiose avec les ânes d'en face. Surprise au lever!! L'ânesse d'en face a mis bas pendant la nuit, la nature nous gâte pas ce beau spectacle, Onyx donnait ^probablement l'alerte!! 14 juillet, fête nationale, après notre journée pluvieuse d'hier, nous cherchons comme d'habitude, du réconfort par nos papilles!! Mat' rêve d'une fête de village avec un coup d'rouge, et une saucisse frites! Les repas de village de Pargny la Dhuys lui manquent!
Le bonheur s'offre à nous: le resto du beld d'à côté propose l'aligot saucisse local! Le pied!!!
On s'assoit donc en terrasse (il caille mais au moins Onyx nous voit!), et dégustons le festin. Le départ d'après sera des plus durs. VOus prenez une brique, vous la posez sur votre estomac, l'aligot, c'est pareil! Mais un régal! (Je réfléchis déja à comment me procurer de la tome fraiche en rentrant pour en refaire!)


Depuis tout ça, notre rythme a bien changé (pas à cause de l'aligot!!). Car depuis, IL PLEUT!!!! Nous avons eu beaucoup de visite de nos amis, pendant 8 jours, qui se sont succédés les uns aux autres.
Nous sommes passés après Rodez dans les causses ou nous avons installé notre camp 2 ou 3 jours, après qu'Elise et Anthony nous aient rejoints. Nos visiteurs avaient bien envie de vivre notre quotidien, alors Mat ou moi prenions la voiture, et l'autre marchait avec nos invités!!! C'est un beau partage que de venir nous rencontrer dans notre quotidien d'en ce moment. Les journées changent, notre rythme, nos discussions, on boit beaucoup plus, on mange beaucoup plus, on marche beaucoup moins.

Voila peut-être pourquoi nous nous sentons de moins en moins en voyage mais beaucoup plus en vacances.
Notre soif d'aventure et de découverte se tasse de jour en jour. Disons que ce que nous cherchions, nous l'avons trouvé, les rencontres humaines, la connaissance de soi, de nous, se prouver que nous pouvions vivre comme çà, mettre notre mental à l'épreuve (j'arrive même à faire du camping sauvage maintenant!). Nous construisons de jour en jour notre hiver et nos projets futurs, savourant chaque jour en ce moment pour continuer de prendre notre temps et se réjouissant du choix que nous avons fait que notre projet. Une grande part du projet est derrière nous, la sensation est agréable et étrange... deja?


Complicité assurée..!

Petite dédicace à Julie

Quand Lolo fait de l'acrobatie!

Un instant de bonheur



1 bonne mine!

2 bonnes mines!

Le pied!

Gorges de l'Aveyron



Nous avons donc ensuite accueilli Julie et Laurent, et vu Fred et Bernadette, toujours plein d'échange, de pétanques, et de rencontres avec les gens. Se déplacer à 4, ça change un peu la donne mais nous avons quand même logé dans un hangar entre le foin et la stabu pas nettoyée, et nous sommes vus prêter un terrain en bord de rivière, ou nous avons été invités à rester plusieurs jours..!

Les amis sont tous partis samedi, et nous avons une semaine devant nous avant que les prochains commencent à arriver, avec probablement deuxième semaine d'aout, un déplacement à peut-être 10 personnes! Nous allons monter une agence de voyage!!

Depuis 2 jours, nous avons atteint le plateau de l'Aubrac,  c'est magnifique, désert, vierge de l'intervention de l'homme, nous nous sentons libre et au calme. Nous avions donc planté notre tente dans un chemin au calme et avons passé une soirée au coucher de soleil sur les monts d'Aubrac. Surréaliste.
Très réelle la survenue d'un fou furieux le lendemain à 15h alors qu'il tombait des cordes et que nous étions donc coincés sous notre tente, qui nous a juste mis dehors, enfin... exigé de plier nos gaules et de dégager.
Il est 16h30, il pleut, mais il semblait pas malin, alors moi je me dis que faut pas chercher avec ces mecs là. ON a tout rangé, en silence tellement nous étions énerves tous les deux, battant Onyx à 17h qui ne comprenait rien, et nous voila sur la route à 17h30... sous la pluie...!

Chemin faisant qui calme la colère, Mat propose un gite pour ce soir, on saute sur l'occas', nous sommes à Nasbinals, sur le chemin de ST Jacques, il y a donc plein de gites, nous en choisissons un qui nous accueille tout sourire avec Onyx... On décide de suite de rester 2 jours au sec, pour lessive et un peu de confort pour nous requinquer sauf que..............
1/ Interdiction de rapprocher les lits simples pour faire un lit double.
2/Chants religieux de rigueur dans les couloirs avant manger
3/ Chants religieux pendant le repas par une chorale suisse!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Alors là!!!!!! SI on avait voulu un lieu comme ça, on l'aurait pas trouvé!! Nous sommes les seuls à ne pas connaitre les textes de chanson.
Quelle expérience..................!! Nous discutons ensuite avec SImon, 19 ans, très croyant, et échangeons tous les 3 sur des thèmes forts comme le mariage, le sens de la vie, la sexualité, l'homosexualité etc...
Nous sommes contents de pouvoir nous confronter à quelqu'un comme SImon, et cette rencontre nous a apporté à tous les 3. L'accueil y est tout de même très chaleureux bien que nous soyons pas croyants et que ne nous faisions pas non plus le chemin de ST Jacques; les gens restent agréablement surpris et se rendent compte nos objectifs profonds, importent peu qu'ils se déroulent sur ST Jacques ou sur un autre chemin. Comme dit mon homéopathe "le chemin te fait jusqu'à ce que ce soit toi qui fasse le chemin".

Réparation des vêtements


En AUbrac, c'est dejeuner dans les fossé pour éviter le vent!!

Aubrac 



Voici donc ou nous en sommes. Nous repartons demain pour la suite du plateau de l'Aubrac, qui nous emerveille, et avançons tranquillement sur le Cantal, nous nous marrons bien de la météo ici, qui précise qu'il fait le matin 8 degrés mais que la "température ressentie" n'est que de 4 degrés...........  Une belle manière de dire qu'il fait super froid!!! Les amis, pas d'inquiétude, c'est surtout sur l'Aubrac tout ça que nous nous gardons pour tous les 2!

Nous sommes toujours en pleine forme, tous les trois, notre bourriquet va très bien, il a bientot perdu tout son poil d'hiver (il est un peu tardif..), alors que nosu arrivons vers les faibles températures!!

On vous embrasse tous,
A tout bientot,

M&M's et Onyx.



















samedi 23 juillet 2011

Au moins, on a moins chaud!

Sommes en aveyron sous la pluie depuis une bonne semaine. Visites estivales des amis ont commencé avec la pluie on profite alors pleinement de ces vacances. Arrivons en aubrac à laguiole ou il fait 4 degrés le matin nous voulions avoir moins chaud..! Nous avons toujours le moral et dévorons des bouquins à l abri des gouttes. Filons toujours sur le cantal ensuite. Toujours pas de net ici, ne peux pas mettre plus de nouvelles! On vous embrasse. La troupe

lundi 11 juillet 2011

Salut à tous

Bonjour à tous nos fidèles lecteurs,

Je parviens aujourd'hui à ma glisser jusqu'une boutique informatique du bled pour vous mettre des nouvelles,
il est 14h30 il fait plus de 30 degrés, le gars qui tient la boutique n'a pas l'air réveillé,
et vu tous les fils qui sortent de l'ordi, et la dureté du clavier, je ne sais pas si j'arriverai au bout de ce message....!

Alors, disons que je vais aller à l'essentiel pour aujourd'hui.
Nous sommes donc dans l'Aveyron depuis 2 jours après avoir fini le LOt en beauté,
Avons passé 2 jours sur le chemin de ST Jacques par hasard, et avons decouvert une autre ambiance, et surtout Henri, à qui nous rendons hommage par un portrait que nous voulons vous livrer.

"Ce gars on le suit sur quelques mètres sur un bout de route de campagne. Accompagné de ses deux chiens, une caisse avec du foin sous le bras, il s'arrête et se retourne, alerté par le claquement des fers d'Onyx sur le goudron.
Sa démarche est bringuebalante, il tangue de gauche à droite, son bras droit est déformé, un accident peut-être. La cotte sur un T-SHirt trop petit et le chapeau de paille, je me joins à lui quand il prend place sur le petit banc de pierre devant sa maison.
Il invite tous les pèlerins à occuper sa grange, son pré, car, comme il dit "il en faut du courage". 
Dans sa caisse, un nid pour une de ses poules qui commence à couver, une a déja mis au monde huit petits hier.

Cinq générations l'ont précédé dans cette maison. IL est la dernière. Lui et sa femme n'ont pas eu d'enfants, une opération aurait été nécessaire. La voix chevrote, entre regret et sentiment d'avoir fait le bon choix.
Sa femme vit en ce moment chez ses parents très âgés dont elle s'occupe, et lui a perdu sa mère il y a quatre mois. Elle a toujours vécu ici, et y est restée quasiment jusqu'à la fin. Il exprime le vide qu'a laissé son départ, les yeux emplis d'un chagrin pudique pas encore dépassé.


On ne connait même pas le prénom de cette belle personne, mais déja les grandes lignes de sa vie.

Si leurs parents respectifs n'avaient pas vécu si âgés avec autant de soins, il auraient au envie d'ouvrir un gite pour les pélerins dans leurs bâtiments, mais y-a-t-il vécu avec son épouse? J'observe une alliance discrète mais point de présence féminine...



Il avait 300 brebis, et maintenant que c'est la retraite, en a gardé seulement 50, pour "maintenir les idées" comme il dit. Il travaillait dans les vignes avec ses chevaux et a vendu le dernier il y a peu de temps. La voix chevrote encore.. 
Il vient d'acquérir une presse pour faire de l'huile de noix? Ici, l'hiver, les amis se retrouvent au coin du feu pour éplucher les noix, qu'ils presseront plus tard, et dont il se partageront l'huile. Le tout est de toujours accompagner ces soirées de bon vin fait maison.


La cuisine est sombre, une modeste table dans le coin porte encore les signes d'un petit déjeuner pourtant loin. LA télé s'éteint quand on entre, et la café se réchauffe sur le feu. En Aveyron, c'est pas de café sans gnôle. 50°. On cherche le crapaud séché au pied de l'échelle dans la bouteille, mais il s'est probablement déja dissout dans cet alcool si fort.. 
Ici, on paie une taxe pour 5 litres de gnôle par an, pour en faire 100, en douce, dans les alambics cachés au fond des caves, c'est la coutume.
En Aveyron, on parle l'occitan d'ailleurs, tout les anciens s'y comprennent. L'accueil de l'étranger est long mais j'y comprends que si on lève le coude et qu'on bredouille trois mots de ce dialecte, le plus gros est fait.


Ce soir, on est invité à diner et la fin d'après-midi se remplit de visite aux brebis et tour dans le potager, planqué plus loin. Ramassage de patates ensemble, on passe en déposer chez la voisine de 90 ans, qui, comme il dit "a tiré le diable par la queue toute sa vie". Elle nous donnera des prunes du jardin en échange.

Tranche de vie, tranche d'une vie, échange entre des âmes curieuses de ce partage que nous offre la vie aujourd'hui.


Il s'appelle Henri, son prénom volé dans la bouche d'une voisine par mon oreille baladeuse.


Ce soir, Henri décline une invitation car "il a des invités". C'est le grand jeu, l'apéro fait maison coule à flots entre deux pommes de terre que l'on épluche pour les frites. Assis au frais sur le balcon, les poules, les chiens et la chatte nous tiennent compagnie observant, comme nous, les passants, pélerins ou voisins. LA toile cirée de cette table a du en voir passer des histoires, les revues ont pris la pluie. C'est à notre tour de la réveiller. Nos doigts sucrés, on goûte le miel sorti de la ruche, encore dans les alvéoles des abeilles.
Henri a deja préparé la salade, assaisonnée d'huile de noix et d'ail. Le morceau de veau rissole dans la poële pleine d'huile et les herbes commencent à sentir. La friteuse est trop petite, pour toutes les patates épluchées, le reste servira bien les amis.


Le diner se passe, bientot coupé par l'arrivée des amis d'Henri. Casquettes vissés sur la tête, mains pleines de camboui et les cottes débraillées, ils se joignent à nous autour de la table. L'un prend une assiette pour remanger un peu, l'autre se contentera de piocher dans les plats avec les doigts..


Si différents et si présents en ce moment hors du temps, où se rencontrent les personnes qui à l'accoutumée s'ignorent.


Un moteur. On entend des pas dans l'escalier, à peine la silhouette passée la porte, un lapin mort se retrouve balancé sur le carrelage, "il n'avait qu'à pas se trouver devant les roues de ma voiture"; Henri se réjouit du civet à venir.


Les uns prennent des nouvelles des autresn un de leurs amis est à l'hopital, ils râlent contre l'absence d'accueil le soir là bas et partagnet leurs expériences d s'être perdus dans ces lieux, si froids, si pressés, si décalés de leur réalité.. Il n'est pas mort, les sourires se dessinent aux coins des lèvres, avant de les replonger dans la prune.
Mais, comme dit Henri, "C'est pas de mourir qui est grave, ça, c'est la vie, c'est d'y rester"., alors, "n'attendons pas pour prendre le temps car, à courir toute notre vie, une fois qu'on a le temps, c'est pour l’éternité et on ne s'en rend même plus compte".

Voilà, c'était notre cher Henri,
Je n'ai pas la possibilité de vous en dire plus, et ne m'aventure même pas à vous mettre des photos par cet ordi, le plus lent du monde.

Nous sommes donc en pleine forme, dans l'Aveyron, à 20 km de Rodez.

Nous commençons à penser notre hiver dans le Cantal ou le Puy de Dôme, et nous rêvons déja!
Car, plus que deux mois de marche, de mobilité, mais le voyage n'est pas fini, sous cette forme il arrivera bientot à sa première fin, mais l'hiver sera fait d'autres découvertes, suivi d'un retour à 8 pattes de nouveau!

Nous faisons une bise à Sam, Paul, SO et sa famille,
Une bise à MAthilde, Aurélie (super!!!!!), Lydiane, Nelly qui gambade, Fred, Bernadette, LN qu'on attend, et tous les autres,
et à mes parents qui ont largement assuré dans le partage de notre mode de vie actuel, chapeau!!!!!

A bientot,
nous partons pour l'AUbrac, je ne garantis rien pour le net, ne vous impatientez pas............

dimanche 10 juillet 2011

Un petit coucou

Pas de net depuis le 1er juillet dans le coin alors mess rapide depuis un téléphone. Nous sommes en pleine forme avons fini de profiter du lot et sommes maintenant en aveyron depuis 2 jours, accueil d enfer aussi! Après réflexion et discussions avec les anciens nous n allons plus ardèche et drôme cause chaleurs mais partons profiter de l aubrac puis cantal puy de drôme pour l hiver, plus que 2 mois de marche! Bises de nous

vendredi 1 juillet 2011

Les vacances!!!!!!!!!!!!

Bonjour à vous tous,

Nous pouvons maintenant annoncer que nous sommes remontés en Bretagne pour une petite semaine la semaine dernière, pour enterrement de vie de garçon de notre ami Flavien, pour qui c'était une grande surprise, et donc, nous ne pouvions en dire mot!

Nous étions donc arrêtés dans le Lot chez nos amis Anne Claire et Dédé qui nous ont reçus avec notre âne, et qui ont gardé notre cher bourricot durant notre séjour breton. Enfin, avant de garder Onyx, ils nous ont accueillis, nous bien sûr. Ils louent des ânes pour les ballades, donc Onyx a pu rencontrer la belle Louna et conclure! Bravo bourricot!! EN tous les cas, nous avons passé une semaine ensemble à refaire le monde et boire des coups (j'entends deja nombre d'entre vous dire qu'on ne fait que ça...??), et à s'enrichir sur la connaissance du monde asin, depuis qu'on est reparti, Onyx est docile comme tout (enfin, jusqu'à ce matin...).

NOus voila donc pour la fete de la musique à se régaler à coups de magrets de canard et de foie gras, ça nous plait le Lot pour ça!

Nous appréhendions un peu le retour en Bretagne, car nous avions mis 3 mois à arriver jusque là et nous allions mettre 6h à faire le même trajet à l'envers. Finalement, c'était mêlé de nostalgie et de sentiment de décalage de croiser toutes les pancartes de nos escales précédentes, avec le temps qui, en même temps que la voiture avançait, remontait, comme une pendule. Etrange.
Assise à l'arrière de la voiture, l'envie me pressait de faire un crochet pour un coucou à toutes les personnes qui nous ont marquées sur le trajet... Mais nous savons tous que le trajet aurait duré des jours...

La vie nantaise a repris son cours facilement pendant 2 jours, à coups de partage avec les amis, de maraichage chez notre ami François, de vélo dans la ville, de tartiflette chez Nadège, enfin, tout le monde nous attendait et ça nous a fait un bien fou, enfin, on n'était pas mal, mais ce temps avec les amis était la petite chose qui nous manquait.

En route pour Rennes, bravo à ma soeur pour sa pièce de théatre brillante, et une pensée pour les copains qui ont bien arrosé la fête de Flav (MAt' s'en est remis tout doux..).

Le grand truc, c'est que les parents sont redescendus avec nous dans le Lot, avec une surprise sur la route, un swin golf dans le 49. Nous n'avions pas prévu les 40 degrés et l'impossibilité totale de lever un petit doigt, juste pour déboucher le rosé frais (merci papa). C'est donc entre 18 et 20h que nous avons trouvé un petit élan de motivation pour faire nos sportifs, dans l'a midi, nous avons tous observé le ciel, que nous trouvions "superbe".............


Il ne sait pas ce qui l'attend.................

C'est sans savoir que l'orage arrivait, le plus gros que l'on n'ait jamais vu,  4h d'apocalypse entre minuit et 4h, et bien, sous la tente, c'est pas le même effet qu'en maison, papa a même cru que je lui avais commandé ce son et lumière pour l'occas'.

EN tous les cas, ça nous a traumatisé, et on a bien du faire 600 km le lendemain ^pour s'en reprendre un dans le LOt, alors, la voiture n'étant pas loin, nous on a fait de sauts de puce voiture-tente-voiture-tente, histoire de pas se faire cramer sous la tente.. L'angoisse!

Notre dernière soirée avec Dédé et Anne Claire passée, nous nous sommes quitté sous un crachin nantais, direction le sud du Lot, puis l'Aveyron.

La reprise se fait en douceur, car nous sommes maintenant en caming depuis 3 jours et le surprise c'est que celui d'hier et d'aujourd'hui a une piscine!! On ne se sent plus en voyage mais en vacances, ça nous fait du bien, et quelque part, pour reprendre c'est pas mal.

Demain, nous faisons un bout du chemin de St JAcques (mais point trop n'en faut!), puis piquons sur l'Aveyron.
NOus craignons d'avoir un peu chaud dans le Lot mais tentons quand même.

Enfin, c'est Onyx qui est carrément chaud depuis hier. Après avoir brai toute la nuit avec une anesse a coté, Mr a décidé de sauter une cloture a 5h du mat' cette nuit, ou nous avons donc retapé une clôture entre deux sommeils, puis, vraiment décidé à conclure avec cette anesse (il devient DOm Juan), il a tout simplement sauté du haut d'un mur de 2m50 pour la rejoindre avant de traverser une départementale pour la retrouver....
Réveillés par le boss du camping, nous voila dans nos pantalons en 2-2, a le récupérer tout guilleret... Il a découvert les anesses, je ne sais pas si nous avons bien fait....................




Allez! AU boulot!

Départ sous le crachin breton......!

PS: Cyrielle et Richard, nous n'avons plus votre numéro mais nous sommes à 1h de Toulouse et on vous attend!

Dédé et Anne Claire, 1000 mercis, particulières pensées pour vous!

On vous embrasse tous,

Bises de nous!!